
Nos objectifs
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Améliorer l’accès à l’eau de populations défavorisées
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En remplaçant les trous d’eau multi-usages, contaminés et parfois à distance des villages
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En apportant l’eau dans les villages, avec des bornes fontaines et des lavoirs, alimentés le plus souvent par des réservoirs, des puits, des forages ou des barrages
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Construire des installations qui deviennent la propriété des villageois
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Surveiller, entretenir et améliorer en permanence les installations
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En offrant aux villageois une « eau bonne à boire », « RANO MAMY » en malgache

Avant : trou d’eau. Joli mais à plusieurs centaines de mètres du village et sous les nénuphars grouillent les coliformes

Après : l’eau arrive, limpide, au coeur du village et les paramètres bactériologiques sont corrects

Après : un lavoir c’est beaucoup plus pratique et les eaux de lessives sont collectées et évacuées.

Avant : trou d’eau. Joli mais à plusieurs centaines de mètres du village et sous les nénuphars grouillent les coliformes

Notre histoire
Comment est née Ranomamy ?
Ranomamy est née d’un voyage à l’été 2012 avec ma fille, sur la côte nord-ouest de Madagascar, à bord d’un boutre d’Alefa
Cette partie du pays sakalava est magnifique, mais isolée et très pauvre.
Les villages où nous campions ne sont accessibles que par la mer ou de longues marches sur des sentiers malaisés. Pas d’électricité, pas de réseau d’eau.
Les revenus y sont parmi les plus faibles au monde, moins d’un euro par jour. Mais le riz pousse et la mer est généreuse. Les sakalavas, peuple paisible et plein d’humour, ne se trouvent pas malheureux.
Chaque soir, nous prenions notre douche avec un seau au trou d‘eau, parfois situé à plusieurs centaines de mètres du village. Les femmes et les petites filles, s’y rendaient un bidon sur la tête, pour chercher l’eau pour la famille, ou s’y laver, faire la vaisselle et la lessive.
De retour en France, j’ai repensé à ces scènes. Ancien dirigeant d’une grande société d’eau, il m’a semblé techniquement et financièrement possible d’amener l’eau au cœur des villages par des bornes fontaines et des lavoirs.
Mais rien n’était envisageable, sans des partenaires locaux pour nous introduire auprès des populations et adapter notre démarche aux réalités du terrain. J’ai proposé l’idée à Nicolas Quehen et Dominique Boivin, les dirigeants d’Alefa qui ont une relation d’intimité avec les villages que leurs boutres et leurs pirogues fréquentent. Ils ont adhéré immédiatement et généreusement.
Ce fut le point de départ du projet Ranomamy l’eau bonne à boire.
Nicolas, avec le prince coutumier, a organisé des réunions des fokonolo, les assemblées villageoises, pour présenter le projet. L’accueil a été très favorable.
Les premiers travaux ont débuté fin 2013. L’association Ranomamy France, rassemble une cinquantaine de membres de ma famille et d’amis qui apportent les quelques 50 000 euros de notre budget annuel.
Fin 2015, nous avions amené l’eau dans 7 villages. Elle y coule toujours. Contrairement aux ONG qui se bornent à réaliser des travaux, Ranomamy assure le maintien en fonctionnement de ses installations, avec les utilisateurs.
L’augmentation de la population est une mesure de notre réussite. Le confort, rudimentaire, des bornes fontaines et des lavoirs, attire de nouveaux habitants.
Aujourd’hui, nous en sommes à 12 villages, sur une centaine de kilomètres de côte. Nos efforts portent sur l’amélioration de la prestation : augmentation de la quantité d’eau fournie en saison sèche, qualité de l’eau distribuée.
Quel regard porter sur ces 12 années de Ranomamy ?
Nous avons tâtonné, nous avons commis des erreurs. Nous nous sommes à chaque fois efforcés de corriger ces erreurs. Avec nos partenaires, nos amis d’Alefa, Bushproof, notre support technique, Ranomamy Madagascar, notre association sœur, Solarmad pour les pompages solaires, nous n’avons jamais abandonné les villageois qui nous ont fait confiance.
C’est notre fierté.
Jean-Michel Théron

Notre périmètre d’action
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Au nord-ouest de Madagascar, sur une bande côtière de 100 kilomètres au sud de Nosy Be
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Nous sommes les seuls à nous occuper de l’accès à l’eau dans cette région
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Nous sommes sur la terre des Sakalava, une culture ancienne, faite d’apports ethniques variés venus de la mer
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Les villages où nous intervenons ne sont accessibles que par la mer, les seuls services publics sont les écoles et les dispensaires
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Les villageois vivent de la générosité de la nature : en particulier la pêche et la culture du riz

Nos partenaires locaux
Sans partenaires locaux solides, Ranomamy ne pourrait fonctionner. Voici les principaux :
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Alefa, entreprise d’écotourisme, dirigée par Nicolas Quehen et Dominique Boivin qui nous apportent leur connaissance des villages et un soutien logistique multiforme https://alefamada.com/eau-villages-de-brousse/
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Bushproof étudie les projets que nous leur soumettons et réalise les gros travaux https://bushproof-madagascar.com/blog/solutions-adaptees-pour-zones-cotieres/ https://bushproof-madagascar.com/blog/bushproof-en-mer/
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Solarmad construit et entretient les installations photovoltaïques https://solarmad-nrj.com/
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Jaonary Lebon Fregis, technicien, effectue les opérations de maintenance

L'équipe
En France :

Président de Ranomamy, ancien directeur Général Lyonnaise des eaux

Secrétaire de Ranomamy, directeur d’établissement social, retraité

Trésorière de Ranomamy, professeure des écoles retraitée

Fonctionnaire de l’Assemblée nationale, retraité

consultant

Marketing pour l’environnement
À Madagascar :

co-dirigeante d’Alefa

co-dirigeant d’Alefa

Président de Ranomamy Madagascar (structure locale pour la comptabilité)

Trésorière de Ranomamy Madagascar